...et Fédéralisme

Publié le par le petit Maxime

     Le centralisme républicain ne s'est pas essoufflé à cause de nous. Son ennemi ne fut pas nous mais plutôt la globalisation financière et politique. Mais par dessus tout, la république a volontairement détruit toutes les institutions collectives qui ménageaient nos droits et nos privilèges. Ainsi, la république applique la théorie moniste (elle ramène tout à une seule source d'explication), ce qui est une preuve de son incompétence ; tandis que la monarchie lui préfère la théorie complexe de gouvernement. Il existe donc trois manières de penser la principe fédératif :

Théorisation en dehors de la sphère de l'Etat : la confédération.Théorisation dans la sphère de l'Etat : le fédéralisme.
Théorisation contre l'Etat : l'autogestion.

    La première est une alliance d'Etats souverains qui, grâce à la ratification d'un traité, délègueront une partie de leurs prérogatives à une instance commune. Les décisions de cette instance nécessitent l'unanimité des Etats. Ils peuvent bien sûr se désengager dés qu'ils le souhaitent.
   La deuxième consiste en un Etat central dominant d'autres Etats par l'intermédiaire d'une constitution. Ces Etats ont des prérogatives exclusives mais ils participent à l'organe politique central avec l'intervention directe de la population.
   La troisième consiste en la critique plus ou moins radicale de l'Etat moderne qui met en place une dynamique de concentration administrative et politique. Cette critique mène par exemple à l'anarchisme.

    Voici donc les trois grandes pensées du principe fédéraliste. Il s'agira maintenant pour nous de passer de la théorie à la pratique et de réaliser notre idéal de monarchie fédérative comme alternative viable au républicanisme vieillissant.

Publié dans doctrine

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